A voix nue

durée : 00:28:12 - par : Joëlle Gayot - Par Joëlle Gayot. Réalisation : Anne-Pascale Desvignes. Attachée de production : Claire Poinsignon.2) Entre les noirs : la fabrique des spectacles - invités : Joël Pommerat - Joël Pommerat (Auteur) - réalisé par : Anne-Pascale Desvignes

durée : 00:28:13 - par : Joëlle Gayot - Par Joëlle Gayot. Réalisation : Anne-Pascale Desvignes. Attachée de production : Claire Poinsignon. Les tous premiers spectacles de Joël Pommerat, donnés à la fin des années 80, au Théâtre de la Main d’Or à Paris, n’avaient pas les honneurs de la presse et ne convoquaient pas les foules. Aujourd’hui, alors que l’artiste est associé à l’un des hauts lieux parisiens, l’Odéon Théâtre de ... - invités : Joël Pommerat - Joël Pommerat (Auteur) - réalisé par : Anne-Pascale Desvignes

durée : 00:28:36 - Par Philippe Bresson. Réalisation : Lionel Quantin. Prise de son : Tomas Robine. Attachée de production : Claire Poinsignon.5) Libre comme l'Art - invités : Serge LUTENS - Serge LUTENS créateur de parfums - réalisé par : Lionel Quantin

durée : 00:29:05 - Par Philippe Bresson. Réalisation : Lionel Quantin. Prise de son : Tomas Robine. Attachée de production : Claire Poinsignon.4) Parfum et littérature - invités : Serge LUTENS - Serge LUTENS créateur de parfums - réalisé par : Lionel Quantin

durée : 00:29:18 -     - invités : Serge LUTENS - Serge LUTENS créateur de parfums - réalisé par : Lionel Quantin

durée : 00:28:41 - Serge Lutens est d'abord un auteur : d'images, de parfums, de textes, de textures, d'objets, de mystère aussi. Fait-il ouvre de photographe ou de metteur en scène, lorsqu'il concrétise l'image de son rêve, puisque d'elle il réalise tout, le thème, le costume, la coiffure, la parure de la peau, la lumière, le décor et jusqu'aux bijoux ? Chacun de ces domaines maîtrisés à la perfection et dont il aurait pu isoler un métier et un seul. Mais non. Plutôt que de choisir, il a fait de cette multiplicité une identité artistique, en inventant son propre langage. Un langage à l'écriture polyphonique, comme on le dit en musique de la combinaison de plusieurs voix indépendantes et pourtant liées les unes aux autres par les lois de l'harmonie. Le style " Lutens " est très vite repéré par les plus grandes marques, Dior en 1967 et surtout Shiseido, dès 1980 : une collaboration qui permettra à ce groupe de cosmétiques japonais jusqu'alors inconnu sur la scène internationale, d'imposer une identité visuelle si puissante, qu'il deviendra l'un des acteurs mondiaux du marché dans les années 80 et 90. Pourtant, si sa signature génère un impact publicitaire considérable, Serge Lutens semble n'avoir jamais plié sous la dictature d'une mode, par définition éphémère. Les femmes - fatales - au teint de craie qui hantent ses contes photographiques, ne constituent pas une proposition identitaire, une injonction à qui que ce soit de changer, de ressembler à quelqu'un d'autre. Icônes intemporelles, elles ne suggèrent en rien un modèle à singer ou un style à imiter, ni ne sont là pour plaire. Si elles sont convoquées par leur auteur, c'est pour mieux faire " mentir " les images, afin qu'en elles, il puisse nous dire sa vérité. " Le premier accord avec le parfum, c'est celui qu'on fait avec soi-même ", aime-t-il à répéter. Des rangs de flacons simplement ornés d'étiquettes, comme autant de petites bouteilles à la mer, qui, remontées à la surface depuis les profondeurs de l'enfance, délivrent leur message à qui veut l'entendre. De Féminité du Bois à La Fille de Berlin, en passant par Ambre Sultan, Tubéreuse Criminelle ou Musc Koublaï Khan, cela fait plus de trente ans que ce magicien - par essences interposées -, nous donne à " ressentir " quelque chose de nous-mêmes, quand il nous parle de lui. 1) La photographie - invités : Serge LUTENS - Serge LUTENS créateur de parfums - réalisé par : Lionel Quantin

durée : 00:29:16 - Par Philippe Bresson. Réalisation : Lionel Quantin. Prise de son : Tomas Robine. Attachée de production : Claire Poinsignon. Photographe ? Parfumeur ? Illusionniste ? Designer ?  Directeur artistique « malin en diable » ?  Alchimiste ? Conteur ? Serge Lutens est d'abord un auteur : d'images, de parfums, de textes, de textures, d'objets, de mystère ...

durée : 00:28:40 - Par Hélène Frappat. Réalisation : Angélique Tibau. prise de son : Benjamin Chauvin. Avec la collaboration de Claire Poinsignon. Rediffusion de l'émission du 01/02/2013. 5) Le découvreur d'auteurs Cette dernière partie fait découvrir son talent exceptionnel de découvreur d'auteurs, passés depuis dans la légende du théâtre. En effet, Antoine Bourseiller a contribué à faire connaître les pièces de Brecht, Ionesco, LeRoy Jones (il met en scène son fameux Métro fantôme, grande date dans l'histoire du théâtre noir américain en raison de sa violence à l'égard du pouvoir blanc), Mrozek, Genet, Armand Gatti (qu'il rencontre au TNP en 1965, et rebaptise le « père abbé du théâtre »). Il a également fait connaître sur scène Günter Grass (qu'il est allé rencontrer en Allemagne) ; Jean Genet, qu'il a beaucoup côtoyé, aidé et mis en scène (il nous lit des lettres que Jean Genet lui a adressées) ; Beckett. Lui-même réalisateur d'un long métrage, Marie Soleil en 1964, Antoine Bourseiller a également été acteur chez Alain Resnais (La Guerre est finie), René Allio (Moi, Pierre Rivière.), Claude Sautet (Un mauvais fils), Jacques Demy (Trois places pour le 26). - réalisé par : Angélique Tibau

durée : 00:28:45 - Par Hélène Frappat. Réalisation : Angélique Tibau. prise de son : Benjamin Chauvin. Avec la collaboration de Claire Poinsignon. Rediffusion de l'émission du 31/01/2013. 4) La famille du cinéma Tout auditeur qui a vu Cléo de cinq à sept d¿Agnès Varda se souvient du jeune soldat en permission rencontrant Corinne Marchand dans un jardin public. On était en 1962 et Antoine Bourseiller jouait alors dans le premier long métrage de la mère de sa première fille, Rosalie (adoptée bien plus tard par son beau-père Jacques Demy, qui le fera jouer dans son avant-dernier film, Trois places pour le 26). Antoine Bourseiller a également été le complice d¿autres membres de la Nouvelle Vague, à commencer par Jean-Luc Godard qui produit La Religieuse mise en scène au Théâtre des Champs-Elysées par Jacques Rivette, avec Anna Karina (« répétition » avant le film à scandale du même nom), et tourne ensuite La Chinoise dans son appartement. Lui-même réalisateur d¿un long métrage, Marie Soleil en 1964, Antoine Bourseiller a également été acteur chez Alain Resnais (La Guerre est finie), René Allio (Moi, Pierre Rivière¿), Claude Sautet (Un mauvais fils), Jacques Demy (Trois places pour le 26)¿ - réalisé par : Angélique Tibau

durée : 00:28:26 - Par Hélène Frappat. Réalisation : Angélique Tibau. prise de son : Benjamin Chauvin. Avec la collaboration de Claire Poinsignon. Rediffusion de l'émission du 30/01/2013. 3) L'aventure du Studio des Champs-Elysées et de la décentralisation « A mes débuts je disséminais dans mes mises en scène des diableries et des couleurs qui les rendaient reconnaissables, on écrivait que ces nouvelles images avaient du chien". (Sans relâche) En partant du Studio des Champs-Elysées, qu'il dirige de 1960 à 1963, Antoine Bourseiller retrace le destin de nombre d'institutions théâtrales parisiennes au début des années 60, et notamment le Théâtre de Poche Montparnasse qu'il dirige de 1964 à 1966. En 1960, il remporte avec Mélissa le Concours des Jeunes Compagnies. Parallèlement, fidèle en cela à l'ouvre de Vilar, Antoine Bourseiller a joué un rôle clé dans la décentralisation théâtrale française, en dirigeant le Centre dramatique du Sud-Est (1967-1975) basé à Aix-en-Provence puis à Marseille, le Théâtre Récamier (1975-1978), le Théâtre d'Orléans (1980-1982), puis - période où il s'éloigne de l'art dramatique pendant quatorze ans - l'Opéra de Nancy et de Lorraine (1982-1996), les Soirées d'Été de Gordes (1994-2000) et le Théâtre de Tarascon (2002-2005). - réalisé par : Angélique Tibau

durée : 00:28:07 - Par Hélène Frappat. Réalisation : Angélique Tibau. prise de son : Benjamin Chauvin. Avec la collaboration de Claire Poinsignon. Rediffusion de l'émission du 29/01/2013. 2) A nous deux Paris ! (1949-1960) En 1949, un jeune homme, sur le quai d'une gare parisienne, s'apprête à faire son entrée sur la scène balzacienne de la vie parisienne. Il va y rencontrer très vite Jean Vilar et la troupe du TNP, Danièle Delorme, son mari Yves Robert, Gérard Philipe. En 1953, alors qu'il accomplit son service militaire, le colonel l'autorise à devenir élève comédien au Théâtre National Populaire dirigé par Jean Vilar. C'est le début d'une existence entièrement consacrée à l'aventure théâtrale. - réalisé par : Angélique Tibau

durée : 00:28:03 - Par Hélène Frappat. Réalisation : Angélique Tibau. Prise de son : Benjamin Chauvin. Avec la collaboration de Claire Poinsignon. Rediffusion de l'émission du 28/01/2013. « Rien n'est plus éphémère que le théâtre, plus oublieux et par là plus magnifique. » Durant ces cinq émissions, le metteur en scène et acteur Antoine Bourseiller retrace sa « vie de théâtre, au théâtre, pour le théâtre », selon la formule qu'il emploie dans son autobiographie Sans relâche, Histoires d'une vie (Actes Sud, 2008). C'est l'occasion de revenir sur le parcours d'un homme dont les créations et les découvertes ont marqué l'histoire du théâtre français de la seconde moitié du XXème siècle, prolongeant et approfondissant l'ouvre de son maître Jean Vilar, et aussi de livrer le « programme » d'un créateur qui pourrait revendiquer la place d'un successeur de Roger Blin, bien qu'il se soit intéressé autant aux classiques qu'aux écritures modernes. Quelle vision de la scène théâtrale contemporaine son parcours mythique peut-il aujourd'hui nous délivrer ? 1) Un artiste né deux fois (1930-1949) Antoine Bourseiller est né deux fois : une première fois à Paris en 1930, et une deuxième fois à l'âge de onze ans, à Rabat, au Maroc, où les vicissitudes de la Seconde guerre mondiale ont conduit sa famille. A travers l'histoire de son père, né en 1891, et qui, tout en n'étant pas militaire de profession, aura passé 18 ans sous les drapeaux en 1945, il évoque les deux grandes guerres, l'empire colonial, le Maroc où il découvre très tôt sa vocation, dès 16/17 ans, ainsi que des écrivains qui marqueront son ouvre. - réalisé par : Angélique Tibau

durée : 00:28:44 - par : Virginie Bloch-Lainé - Par Virginie Bloch-Lainé. Réalisation : Jean-Claude Loiseau. Prise de son : Etienne Leroy. Avec la collaboration de Claire Poinsignon.5. La Marche - invités : Peter Handke - Peter Handke (Auteur) - réalisé par : Jean-Claude Loiseau

durée : 00:28:46 - par : Virginie Bloch-Lainé - Par Virginie Bloch-Lainé. Réalisation : Jean-Claude Loiseau. Prise de son : Etienne Leroy. Avec la collaboration de Claire Poinsignon.4. L'Epopée - invités : Peter Handke - Peter Handke (Auteur) - réalisé par : Jean-Claude Loiseau

durée : 00:29:03 - par : Virginie Bloch-Lainé - Par Virginie Bloch-Lainé. Réalisation : Jean-Claude Loiseau. Prise de son : Etienne Leroy. Avec la collaboration de Claire Poinsignon. 3) L'Amour - invités : Peter Handke - Peter Handke (Auteur) - réalisé par : Jean-Claude Loiseau