Le gruyère de Savoie




One Thing In A French Day show

Summary: Dans notre famille, nous avons deux bonnes mangeuses : Micaela et Lisa. Elles ont bon appétit toutes les deux, elles sont de nature moelleuse et curieuse. En fait, c’est simple, elles mangent pratiquement de tout. Felicia, elle, est un petit moineau. Je pense que son estomac ne doit pas dépasser la taille d’une noix. Ses goûts sont limités. Elle n’aime rien d’autre que le chocolat, les pâtes, les brocolis, les amandes et la pâte de dattes. Elle est capable de se priver de manger si ce qui se trouve dans son assiette ne lui plaît pas. Tous les soirs, nous avons droit au même regard triste, derrière ses lunettes rondes. — Maman, je n’aime pas. Je suis obligée de finir ? — Oui, il faut que tu manges. C’est ainsi pour tous les repas. Je ne sais pas combien de fois par jour je répète « Mange, Felicia ! Mange ! » Le matin, mon ton se fait un peu plus pressant parce que nous devons partir à l’heure. Ce matin, comme tous les matins, j’ai proposé aux filles du fromage. Je leur avais acheté du gruyère de Savoie à la Biocoop. — Maman, je peux en avoir encore ? J’étais en train de préparer des tartines au miel pour Micaela et il m’a fallu quelques instants pour associer le prénom de Felicia à la demande qui venait de m’être faite. Je me suis retournée. — Felicia, c’est toi qui as demandé du fromage ? — Oui. Il est trop bon ce fromage ! Tu vas en acheter encore ? Le gruyère de Savoie était en premier sur ma liste de courses cet après-midi à la Biocoop. AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast) Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8 REPERES : des explications sur le texte. 3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français. UN PEU DE GRAMMAIRE parler au passé Je vous propose, non pas de la tarte aux poires, mais de mettre les deux phrases suivantes au passé. « Elle est capable de se priver de manger si ce qui se trouve dans son assiette ne lui plaît pas. Tous les soirs, nous avons droit au même regard triste, derrière ses lunettes rondes. » REPONSE DANS LA NEWSLETTER