Fusions et Acquisitions dans l’Economie Sociale




Stanford Social Innovation Review Podcast show

Summary: <p>Les Fusions et acquisitions se justifient-elles dans l’economie sociale ou sont elles le privilege de l’economie capitaliste? Cet atelier est consacré aux rapprochements entre organisations à mission sociale et étudie differents cas de figure rencontrés dans ce domaine mettant en évidence le potentiel de la pratique des fusions et acquisitions dans l’economie sociale, son contexte, ses enjeux, et ses perspectives.</p> <p>Nicolas Mottis, Professeur a l’ESSEC, fournit une analyse comparative des fusions et acquisitions dans les contextes lucratif et non lucratif. Venus de differents secteurs de l’economie sociale, trois panelistes partagent leur experience en la matiere: Jean-Marc Borello parle en tant que fondateur du groupe SOS. Philippe Calmette est le Directeur Général de FEGAPEI, la fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes handicapees. Dominique Giry offre sa perspective depuis sa position de directeur général du groupe Résideo, un groupe immobilier à vocation sociale qui travaille notamment dans l’est parisien. </p> <p>Les intervenants explorent la pertinence de ces opérations de regroupement, de concentration, de mise en commun de moyens significatifs considerant notamment la taille et la maturité des différentes structures impliquées. Le panel évoque plusieurs circonstances dans lesquelles la mise en commun de moyens se justifie et présente de nombreux avantages comme, par exemple des synergies opérationnelles ou financières, des économies d’échelles, l’amélioration de la coordination entre différents acteurs, la rationalisation des modes de gestion, etc.</p> <p>La diversite des perspectives fournit une revue en profondeur du phenomene des fusions et acquisitions dans l’economie sociale.</p> <p><strong>Jean-Marc Borello</strong> a créé le “Groupe SOS,” une coalition d’associations et d’entreprises qui fonctionne comme un laboratoire pour l’amélioration continue des services sociaux. SOS crée, teste, évalue, et systématise des programmes sociaux innovateurs susceptibles d’être adoptés et developés par le gouvernement français. Ayant mené son organisation à une taille critique, Jean-Marc Borello delivre des services de haute qualité couvrant tout le spectre des besoins sociaux, génère des liquidités permettant des investissements permanents, et explore de nouvelles possibilités par une gestion strategique de ’ l’innovation. SOS est souvent sollicité, notamment par le gouvernement, pour réaligner des organisations de services. En raison de la grande échelle de ses opérations, de la crédibilité et la reconnaissance dont il jouit dans le secteur social, et de la qualité des services SOS, Jean-Marc Borello a acquis un important pouvoir de négociation non seulement avec le gouvernement français mais aussi avec les entreprises et les marchés financiers, qui expriment un intérêt croissant de travailler en partenariat avec lui.</p> <p><strong>Philippe Calmette</strong> est devenu le directeur général de FEGAPEI en 1998. Directeur d’hôpital de formation puis spécialiste des questions sanitaires, médico-sociales et de protection sociale, Philippe a notamment mené depuis 1988 dans le cadre de ses fonctions, quatre projets de redressement puis de développement d’entreprises en difficulté ou en fort besoin de réorganisation (3 Fédérations et 1 établissement de santé).</p> <p>Lors de ses dix années de Directeur Général de la Mutualité Française (Fédération Nationale de la Mutualité Française) et de la Mutualité de la Fonction Publique, il a appris les métiers et les services de l’assurance de personnes autour desquels il s’est efforcé de développer des projets novateurs et performants.</p> <p>Depuis 1998, en charge d’une Fédération professionnelle regroupant 500 associations et 4000 établissements pour Personnes Handicapées, Philippe s’est spécialisé sur les questions médico-sociales et les politiques en faveur des personnes handicapées mais également sur les enjeux du dialogue social et de la représentation de l’économie sociale. Il a présidé, de 2000 à 2003, la Branche Sanitaire, Sociale et Médico-Sociale à But Non Lucratif.</p> <p><strong>Nicolas Mottis</strong> a rejoint l’ESSEC comme professeur assistant en 1995, après avoir travaillé dans différentes entreprises entre 1988 et 1995: chez Renault dans le Département Marketing Logistique à Zürich (1988-1989), puis à la Direction de la Recherche (1989-1990) comme chef de projet, à la BNP au sein de la Direction Informatique (1990-93), puis dans le groupe Bertelsmann (1993-95). Il a été promu Professeur en Septembre 2000. En 1995-97, il a été responsable du projet qui a conduit l’ESSEC à devenir la première institution accréditée AACSB hors Amérique du Nord. Il a été Membre du Comité d’Accréditation de l’AACSB de 2003 à 2006 et « Chair » de son « Accreditation Quality Committee », dont le rôle est de définir les standards d’accréditation au niveau international, de 2006 à 2009. Il est aussi co-fondateur et « Chair » de l’« AACSB European Affinity Group » et réalise de nombreuses missions d’évaluation d’universités et de business schools en Europe, Amérique du Nord et Asie.</p> <p>Nicolas Mottis a obtenu un Doctorat en Economie à l’Ecole Polytechnique en 1993 et une Habilitation à Diriger des Recherches à l’Université  Paris Dauphine en 2000. Il a été chercheur visitant à Stanford (US), à l’Ecole Polytechnique, à la Harvard Business School (US) et à l’Australian Graduate School of Management (Sydney, Australie).</p> <p>Ses centres d’intérêt en recherche portent sur l’articulation entre stratégie et contrôle de gestion (création de valeur, systèmes d’incitation, mesure des performances, planification,…), la gestion des projets dans des environnements high tech et l’évolution de l’enseignement supérieur. Il est auteur de plusieurs ouvrages et de nombreuses publications académiques et professionnelles dans ces domaines (voir le site www.essec.fr pour la liste complète des publications).</p> <p><strong>Dominique Giry</strong> est le directeur général du groupe Résideo, un groupe immobilier à vocation sociale qui travaille en particulier dans l’est parisien et comprend:<br> -Resideocil (partenaire 1% logement des entreprises)<br> -Resideo Habitat (construction et gestion de logements locatifs à vocation sociale)<br> -Espacité (conseil et assistance à maîtrise d’ouvrage pour la rénovation urbaine et les politiques locales de l’habitat) <br> -Résidétapes (développement et gestion d’habitat temporaire)</p> <p>Diplômé d’études supérieures en sciences économiques, il entre en 1974 à l’Office central interprofessionnel du logement. Les différentes responsabilités qui lui sont confiées lui permettent d’acquérir une vision globale des problèmes urbains et une expérience concrète de la conduite des opérations urbaines. En 1979, nommé secrétaire général de la Ville de Marly-le-Roi et directeur général de la SEMARO (société d’économie mixte d’aménagement et de construction), il mène à leur terme des projets importants dans le cadre d’une politique de développement de la ville.</p> <p>Le parcours et la carrière de Dominique Giry témoignent d’un engagement pour la Ville et l’aménagement du territoire qui repose sur des convictions acquises au cours de ses expériences professionnelles à la croisée de la sphère publique et du monde de l’entreprise.</p><br><a href="https://ssir.org/podcasts/entry/fusions_et_acquisitions_dans_leconomie_sociale">https://ssir.org/podcasts/entry/fusions_et_acquisitions_dans_leconomie_sociale</a>